Après son baccalauréat en 1978, et quelques participations à divers fanzines dans les années 70, suit les cours de Claude RENARD et François SCHUITEN à l'Institut St LUC de BRUXELLES section bande-dessinée, de 1978 à 1981. Participation au Petit neuvième rêve N°4 avec ADIEU L'EMILE (12 planches).
- 1982 : premier album ETRANGE NUIT DE MR KORB (éd. Magic Strip ), suivi de GINETTE, MARTINE, JOSIANNE(éd. Futuropolis), presqu'entièrement réalisé à St LUC .
- 1983 : FIN DE SIECLE (éd. Magic strip)
- 1983-86 : publication d'une série d'histoires courtes dans la revue A SUIVRE, regroupées en 1986 en album sous le titre TOTENTANZ (éd. Magic-Strip). Nouvelles noires, quelque part entre Edgar POE, Franz KAFKA et Oscar WILDE.
- 1989 : ADAM SARLECH (éd. Humanoïdes associés) Incursion de la couleur dans le même univers fantastico-décadent fin dix-neuvième siècle.
- 1991 : LA CHAMBRE NUPTIALE (même éditeur). Deuxième volet de ce qui s'avère être une trilogie close.
- 1993 : TESTAMENT SOUS LA NEIGE- Prix BLOODY-MARY (presse) à Angoulême en 1994.
- 1995 : ARNHEIM dans l'album collectif NOIRE EST LA TERRE (éd. Autrement).
- 1997 : ARCHIPELS (éd. P.M.J.) Début d'une période plus expérimentale, univers contemporains. Le graphisme lorgne du côté de FEININGER, MUNOZ , D.Mc KEAN, l'écriture vers BECKETT et JOYCE.
- 1997-99 : collaborations à la revue CHEVAL SANS TETE (éd. AMOK).
- 1999 : CHIEN ROUGE-CHIEN NOIR(éd. P.M.J.) réalisé en cinq ans parallèlement à des travaux dans des secteurs divers.
- 2000-03 : collaborations à divers albums collectifs, revues allemandes, japonaise, illustrations noir et blanc pour la chronique "CAHIER LIVRES" dans LIBERATION, «BEAUX ARTS MAGAZINE »,
«Mon approche de la sculpture se fait grâce au dessin et aux techniques traditionnelles de modelage de l'argile et de la taille de pierre.
Nourri d'une part par les œuvres et particulièrement les portraits sculptés de grands maîtres comme Le Bernin, Houdon, Carpeaux, ou notre contemporain Daniel Druet et, d'autre part, fasciné par le visage humain et ses multiples expressions, je m'exerce au portrait sculpté pour lequel je m'attache à rechercher, retrouver «le vivant» dans la matière.
Grande source d'émerveillement que le monde des oiseaux. Leur fragilité, leur agilité, leur grâce, leurs formes parfaites pour leur évolution dans les airs, ainsi que leur déclin alarmant et avéré sont autant de raisons d'en étudier les formes dans l'argile, le plâtre et la pierre.»
Plasticienne autodidacte à l'univers riche et unique, née en 1980 dans la région d'Orléans.
En 2004, poussée par un ami elle présentera pour la première fois son travail à une galerie et de là découlera sa première exposition à la galerie l'Arty Show (Orléans). Puis suivra une autre à L'Atelier (Orléans), Parcours et Jardins (2006 et 2009 à Orléans), Arboretum de Veigné (37), Le moulin à Vapeur (Olivet), Scène Nationale d'Albi l'Athanor (81), expo collective «in doll we trust» à la Galerie l'Art de Rien (Paris), Les Manufactories (Montreuil), Galerie Quai 56 (Orléans), Galerie Sens Unique (Castres), Le Zazou (Castres), Les Rendez-vous Singuliers (31), L'espace Paul Bert (65), Café Plùm (Lautrec), Expo Colis suspects à l'Usine des Toustous (Graulhet), L'apostrophe ancienne manufacture royale (Montolieu), Galerie le Rencart (Sorèze)...
En 2007, elle sera éditée pour son premier livre chez Créapassion. Puis en 2010, elle sera largement présente dans le livre «Crazy Toyz» aux éditions de La Martinière.
Jusqu'à aujourd'hui (et pour longtemps encore...) Gwen n'arrête pas de développer son univers, améliorer ses techniques de manière autodidacte, de partager, de découvrir,...
«C'est au cours de mes études en architecture d'intérieur à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux que je découvre ma passion pour la photographie argentique et les techniques mixtes en peinture.
Durant cette période je réalise des compositions sur toiles dans lesquelles , photographie, collage et peinture se mêlent.
Mes sujets de prédilection : architectures insolites, abandonnées ou en cours de réhabilitation, gares, hôtels mais aussi portraits, paysages.
La photographie me permet d'immortaliser un instant, un sentiment, une lumière, une ambiance, des fragments de vie et de garder une trace et par l'image, transmettre pour ne pas oublier, redonner une vie nouvelle ou parfois réinventer une histoire.
Le spectateur est invité à rêver et déambuler dans ces décors où le réel et l'irréel cohabitent parfois.»
Ce travail sur le portrait s'inspire directement des recherches réalisées par Arthur Batut (1846-1909) qui perfectionna notamment le portrait-type.
«Il ne s'agit donc plus de portrait type mais d'un portrait saisi dans un espace-temps élargi. Peu importe le modèle puisque celui n'est pas fondamentalement reconnaissable. Ce qui m'intéresse ce sont les traces aussi infimes soient-elle laissées par l'évolution d'un corps.
Mes derniers travaux toujours orientés vers ce rendu de l'irréel m'ont amené à faire le constat technique suivant : si dans une synthèse photographique j'additionne une photo en négatif, l'ensemble de l'image devient invisible. On est dans l'annulation des formes et des couleurs. En opérant un léger décalage de ce négatif par rapport au positif ,renait alors une presque image avec des presque couleurs. Ces limites du perceptible deviennent des territoires extraordinaires à explorer. N'est-ce point un rêve ? comme le disait Arthur Batut.»
Formée en peinture chez G. MICHA à Paris, en histoire de l'Art à Paris I, et en dorure et techniques anciennes de restauration et de peinture chez F.DUMAY à Grasse.
«Après des rencontres et des collaborations déterminantes, j'ai choisi le travail retiré près de la nature. En peignant je poursuis la puissance d'un rêve que j'ai fait enfant .J'invente, d'instinct, des illuminations de la nature et du mouvement des êtres . Ainsi je crée ma mesure du temps.Ici une partie de mon travail en cours raconte le voyage d'hommes et de bêtes qui courent, rêvent, et puis se reposent. Et peut-être pose une question ...et si tu devais partir au loin, à la Belle Étoile, que mettrais tu dans ton bagage? »